Dans un contexte où la qualité de l'huile et la capacité de production sont des leviers essentiels pour la compétitivité, une entreprise internationale spécialisée dans la transformation des huiles végétales a choisi d'optimiser ses procédés grâce à l'intégration d’une nouvelle chaîne de filtration combinant une machine de filtration sous vide et un filtre à feuilles sous pression. Cette démarche a permis de hisser le taux d’élimination des impuretés à plus de 98% et d’améliorer de manière significative la productivité avec une hausse de l’ordre de 40%.
Jusqu’alors, ce hypermarché industriel d’huiles de tournesol faisait face à un goulot d’étranglement provoqué par une filtration inefficiente, générant des taux variables d’impuretés dans l’huile brute, des pertes de matière non négligeables et des coûts élevés en main-d’œuvre. Le défi était double : augmenter la pureté de l’huile tout en renforçant le débit de production.
Après analyse des besoins, une solution filtrante hybride a été mise en place. L’association d’une filtration sous vide pour éliminer les solides grossiers, suivie d’un filtre à feuilles sous pression permettant une séparation fine, a permis de traiter efficacement chaque étape du processus de purification de l'huile de tournesol. Cette double technologie assure non seulement la qualité finale, mais aussi une vitesse d’opération compatible avec les exigences industrielles.
L’installation a été suivie par une phase d’ajustement technique et de formation destinée aux opérateurs locaux. Cette étape s’est avérée déterminante pour optimiser la prise en main des équipements et garantir une exploitation conforme aux standards internationaux. Les indicateurs de performance ont été rigoureusement suivis pendant plusieurs cycles, notamment en termes de taux de rejet des impuretés, consommation énergétique et réduction des temps d’arrêt.
Les mesures démontrent une amélioration de la rétention des impuretés à 98,5%, contribuant à une huile plus claire, stable et conforme aux exigences réglementaires. Parallèlement, la production est passée de 500 tonnes mensuelles à 700 tonnes, soit une augmentation d’environ 40% de la capacité grâce à une filtration plus rapide et une meilleure fiabilité des équipements. La consommation énergétique a été optimisée, avec une baisse moyenne estimée à 15%, et les besoins en maintenance régulière ont été réduits de 30% par rapport au système précédent.
Ce projet confirme que la combinaison de techniques de filtration différenciées est une stratégie gagnante. La sélection de filtres adaptés en fonction du flux et de la nature des impuretés évite les surcoûts inutiles tout en maximisant la qualité. Par ailleurs, la maintenance préventive programmée garantit la durabilité des performances, avec comme bénéfice un retour sur investissement attendu en moins de 18 mois. À moyen terme, l’intégration possible d’automatismes complémentaires pourrait encore réduire l’intervention humaine et garantir une constance accrue du produit fini.
La filtration avancée ne constitue pas simplement une étape technique : c’est un levier majeur pour transformer la qualité du produit, réduire les pertes et pérenniser les débouchés d’export. Le cas étudié témoigne que cette discipline technique ouvre la voie vers une véritable “qualité premium”, indispensable pour répondre aux exigences croissantes des marchés internationaux.